Polaris vous offre une nouvelle galaxie!

Me revoilà avec un groupe de metal, mais pas n’importe lequel (de groupe, et de metal). Ici, Polaris nous fait entrer dans un monde différent aux influences clairement futuristes! Rien de tel pour nous faire voyager!

©Polaris

Mya0u : Comment et depuis combien de temps existe le groupe Polaris ? Et d’où vient le nom du groupe ?
Douchan : J’ai fondé Polaris en 1996, sous le nom de Blaster, en tant que guitariste-chanteur, aux côtés notamment de Vincent Danhier (Ommatidia, ex-The Old Dead Tree) à la basse. Très rapidement, j’ai orienté la plupart des morceaux vers un thème futuriste, et les premiers morceaux du groupe sont une ébauche du concept-album qui n’a été finalisé que récemment. C’est à la sortie de la première démo, en 1997, que j’ai renommé le groupe Polaris. Polaris (ou Stella Polaris) est le nom latin de l’étoile Polaire, l’étoile la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse, ce qui, à mon avis, collait plutôt bien à un groupe qui évolue dans un univers de science-fiction. De plus, c’est aussi l’étoile qui guidait autrefois les marins la nuit, je vois la musique comme un voyage, une invitation à la découverte. Bon, ça c’est la version officielle, maintenant pour les férus d’anecdotes, une bonne partie de l’histoire se déroule sur une planète gelée – donc climat polaire ; et si on enlève le O et le L, on a la ville d’origine du groupe !
Sly : Ensuite, le O et le L font « hole », donc en français « true », et en glamois « Steel Panther ».
D : Bon, je tiens tout de suite à préciser que contrairement aux apparences, personne dans le groupe n’abuse de substances illicites ! [ndrl : des preuves!!]
Lino : Effectivement, je rejoins Douchan, notre musique demande beaucoup de lucidité et ne saurait être parasitée par des substances qui perturberaient en plus le côté fraternel qui nous unit et auquel nous sommes très attachés.

M : Comment expliqueriez-vous votre style musical ? Quelles ont été les influences, à part dans le milieu metal, qui vous ont donné envie de faire de la musique, notamment pour l’aspect futuriste de votre projet ?
D : C’est vrai qu’il est assez difficile de définir notre style. Je dirais qu’il se situe à la croisée de différents genres, entre heavy, thrash, prog et power metal. Je suis tombé dans le metal à l’âge de 15 ans en découvrant chez un ami les 5 premiers albums de Metallica. Je pense que les premiers groupes que j’ai découverts par la suite ont en grande partie influencé le style de Polaris : Iron Maiden, Slayer, Manowar, Helloween, Candlemass, Gamma Ray, Dream Theater, Pantera, Loudblast, mais aussi des groupes non metal comme Pink Floyd ou Dead Can Dance. Sinon, ayant commencé la musique avec le violon, au conservatoire, on ressent aussi beaucoup l’influence de la musique classique dans Polaris, notamment en terme d’harmonies et d’orchestrations, sans pour autant pouvoir parler de metal symphonique.
Quant à l’aspect futuriste de notre projet, bah je suis né en 1978, et j’étais très fan de dessins animés futuristes des années 80 quand j’étais gamin (Capitaine Flam, Albator, Jayce et les Conquérants de la Lumière, Ulysse 31, etc etc), puis par la suite des films de science-fiction, notamment des space opera, comme les Star Wars, Alien, ou encore Dune et même des jeux vidéos comme les Wing Commander. Autant de films qui ont bercé mon imagination et m’ont fait rêver, ce sont donc ces univers-là qui m’ont directement influencé.
S : Tout le monde sait que Wayne’s World et Spinal Tap ont créé chez-nous des vocations. Par contre, Star Wars était trop kitsch et trop avant-gardiste à notre goût. C’est plutôt sa version bollywoodienne qui nous a inspiré, surtout les danses. Et puis y a eu « La folle histoire de l’espace » bien sûr.

M : Vous êtes un groupe français, parisien plus précisément, pourquoi les infos, les descriptions de celui-ci que l’on trouve sur Facebook ou Reverbnation sont en anglais ? Un petit souci avec la langue de Molière ou une réelle vocation pour celle de Shakespeare ?
D : Non, je n’ai aucun souci avec la langue de Molière (à part lorsqu’il s’agit d’écrire mes textes), mais c’est vrai que s’il faut choisir entre les deux langues en terme de communication, je privilégie l’anglais, pour l’universalité de cette langue, notamment dans une musique comme le metal, d’autant plus que nos paroles sont déjà exclusivement en anglais. Qu’on soit clair, même si je défends bec et ongles cette langue française que j’aime tant, l’anglais reste la langue du metal et son usage offre à un groupe de plus grandes possibilités de dépasser les frontières de son pays.
Onov : Grâce à des outils statistiques, nous savons qu’une grande partie des personnes qui suivent l’actualité du groupe sur le web sont situés hors de France et ne maitrise donc pas forcément le français. L’usage de la langue anglaise est, de ce fait, une nécessité pour notre communication et est incontournable pour toucher le plus de monde.

M : Quelles sont vos expériences musicales passées (avant Polaris, quel groupe, quand, quel instrument) ? Est-ce que celles-ci vous ont servi pour Polaris et en quoi ?
D : J’ai commencé la musique avec le solfège et le violon, au conservatoire, à l’âge de 8 ans. Mon premier concert, c’était à 10 ans, au conservatoire, au violon ! Cette expérience m’a permis d’acquérir des bases solides, en terme d’harmonie, d’orchestration et d’arrangement. Vers l’âge de 15-16 ans, j’ai acheté ma première guitare. A 17 ans, en 1995, je me suis retrouvé chanteur pour The Helpless, un groupe d’amis qui jouait des reprises de Metallica et Slayer à la Fête de la Musique. J’ai commencé à composer juste après cette expérience, et j’ai intégré en parallèle un groupe de heavy metal qui s’appelait Iron Will, en tant que chanteur, la même année. Ces deux expériences en tant que chanteur m’ont permis de réaliser que j’avais besoin de créer un nouvel espace pour pouvoir jouer et chanter mes propres morceaux, et c’est ainsi que j’ai quitté Iron Will pour fonder mon propre groupe.
S : 20 ans de basse, une vingtaine de groupes tous styles confondus… et je me retrouve à faire du bruit dans un groupe de heavy metal de seconde zone. Les boules… Mais au moins, on continue de se marrer et à faire ce qu’on aime.
Fabio : Personnellement, comme indiqué sur ma fiche de groupe, j’ai commencé à jouer de l’accordéon dans le métro parisien… non, je plaisante ! J’ai fait mes armes comme claviériste avec Hevius, groupe de power metal parisien, que je salue par ailleurs, ce qui m’a permis de jouer avec des groupes tels que Sabaton, Forever Slave, Falkirk, After All, …
O : J’ai eu l’occasion de jouer au sein de formation aux styles variés allant du pop-rock au black metal. J’ai notamment collaboré avec Stef Montiel (Interria, ex Dying Tears) dans deux groupes différents et également avec Alexandre Caramia (Coverqueen). Toutes ces expériences me permettent d’avoir une certaine aisance, ce qui est indispensable dans un groupe comme Polaris.
L : Pour ma part, j’ai été le guitariste de plusieurs groupes de thrash, death et brutal. Mais il m’a toujours manqué le côté mélodique que j’affectionne tout particulièrement. Polaris offre ce subtile mélange d’harmonie et d’agressivité, ce qui me convient parfaitement. Cerise sur le gâteau, on prend un pied monstre à jouer ensemble !

Aurons-nous la chance de pouvoir vous voir sur scène prochainement ? Ou bien de pouvoir vous écouter tranquillement à la maison (album/demo) ?
D : Pour l’instant nous n’avons aucune date de concert arrêtée, mais cela devrait pouvoir se faire assez rapidement, surtout avec l’arrivée toute récente de Jessica dans le groupe en tant que manager ! Pour vous tenir au courant de nos dates de concert, je ne saurais que trop recommander notre page Facebook. Quant à l’album, intitulé The Va’adian Chronicles, une version promotionnelle pressée à plusieurs centaines d’exemplaires a déjà fait l’objet d’une quinzaine de chroniques. Forts de ces critiques, somme toute très positives, nous allons procéder à quelques petites corrections / améliorations avant de refaire un pressage cette fois-ci destiné à la vente, on devrait pouvoir annoncer dès le mois prochain une date de sortie officielle, en toute logique pour le premier semestre 2012. En attendant, il existe 3 morceaux issus de la version promotionnelle de l’album ainsi qu’une vidéo / slideshow d’un medley comportant des extraits de tous les morceaux de l’album sur le site web du groupe ainsi que sur nos pages Myspace et Reverbnation.

M : Si vous aviez le droit à un vœu pour l’avenir du groupe, quel serait-il ?
F : Arriver à un niveau où notre engagement pour le groupe ne nous coûtera plus de l’argent à défaut d’en gagner, et puis surtout réaliser nos rêves à savoir avoir une maison de disques, faire de belles premières parties, des gigs à l’étranger, une tournée, why not ? Et un jour on l’espère : UN DEUXIÈME ALBUM !!!
O : Je rejoins Fabio et rajoute de pouvoir continuer à prendre autant de plaisir à jouer ensemble. Force Metal!
L : Oui continuer à prendre notre pied sur scène, on a besoin de cet échange avec le public, cette symbiose au sein du groupe, quand on ressent cette énergie que l’on donne et que l’on reçoit démultipliée. Tout simplement continuer à partager notre amour pour la musique.
S : Comme Conan ne compte pas sur Crom pour gagner ses batailles, Polaris ne s’amuse pas à frotter des lampes d’Aladin pour obtenir des faveurs. On est là pour se battre, pas pour faire des putains de vœux… Quoique si, y a un truc qui serait trop bon : ce serait que les gens, tous ces petits moutons qui écoutent de la daube, se réveillent un jour au son d’un putain d’accord de metal qui leur décollerait tellement le fond du slip qu’ils se chieraient dessus de trouille. Après ça, ils seraient convertis, un peu comme dans le clip de Bewitched de Candlemass, et ils iraient comme des nases, d’un pas de Doom-Dance, acheter tous les disques de Slayer, Megadeth et Manowar. Ah ça, ce serait tripant !
D : Je pense que tout le monde a bien résumé, c’est vraiment l’état d’esprit général du groupe, une envie monstrueuse de jouer et de faire des concerts, de se faire plaisir, de faire plaisir à notre public, de le faire voyager, et de le transporter, le temps d’une écoute, ou le temps d’un concert, au cœur de notre univers.

M : Un petit mot pour conclure ?
D : Merci à toi pour ton soutien et de nous offrir cet espace d’expression, un merci tout particulier à Jessica également, et un grand merci à tous ceux qui liront cette interview, et qui voudront en apprendre plus sur nous, à très bientôt j’espère !
S : Ne négligez pas le pouvoir de l’Imossel. Achetez des disques de Polaris. Aimez-vous les uns les autres et surtout vos brothers of metal qui sont plus forts, plus beaux et plus virils que les autres. Remerciez vos parents. Ne vous laissez pas abattre. Merci d’avoir lu cette interview et soutenez « grave » le Metal, c’est ce qu’il y a de meilleur en ce monde.

Je crois qu’ils ont tout dit! Alors n’hésitez pas à vous rendre sur leur site, leur page Facebook, Reverbnation et MySpace!

©Polaris