J’ai peur la nuit…

… et le jour aussi.

Le soir, j’ai du mal à dormir.
Le stress, cause de nombreux maux, il est là, la journée, la nuit, même dans mes rêves à m’en faire faire des cauchemars.

J’ai peur de l’avenir.
C’est plutôt général, et je crois que c’est contagieux.

Bien sur, j’ai peur pour la planète, j’ai peur pour l’environnement, j’ai peur pour l’économie, mais j’ai surtout peur du monde dans lequel on vit.

Les gens se croisent mais ne se regardent pas, parlent mais ne s’écoutent pas, s’aiment mais ne se respectent pas.

J’ai peur pour les milliers de chômeurs dont je fais partie. J’ai peur du regard des autres, j’ai honte de dire que je ne trouve pas d’emploi, c’est con, ça arrive à tout le monde, c’est la vie. Pourtant quand je le dis, j’ai l’impression de passer du stade de « femme » à celui de bonne à rien.

J’ai peur parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait. J’ai peur parce que je sais que je ne suis pas la seule à avoir peur.

J’ai peur de l’indifférence.
Quand j’étais plus jeune, je croyais en ma bonne étoile, mon ange gardien ou peu importe le nom qu’on lui donne. Je pensais que tout le monde, quelque part, était protégé par quelque chose de plus important, de plus grand. Je pensais qu’il y avait un destin, et que ce destin était fabuleux. Que toutes les épines sur mon chemin avaient un but.

Mais je n’en vois plus le sens, plus l’intérêt. Il n’y a rien, au final, juste moi, toi et des milliards d’êtres humains qui ressentent ce poids sur leurs épaules. Ce poids bien trop lourds : la réalité.

J’étais plutôt optimiste fut un temps, j’essayais de trouver du positif même dans le plus sombre, mais c’était surtout pour m’aider moi, m’aider à avancer, m’aider à supporter.

J’ai peur parce que rien n’est écrit, rien n’est défini. On avance dans un flou artistique complet, et on doit juste espérer faire de notre mieux pour en sortir vainqueur.

Je croyais que ma passion des mots me conduiraient quelque part, j’aurai aimé être écrivain. Quelle blague !
Les passions ne mènent à rien à part pour quelques heureux élus.

Alors, comme le commun des mortels, je me couche en ayant les pensées qui fusent, le ventre qui se sert, la gorge qui se noue, et en espérant que demain, tout sera plus clair.

L’homme, ce pigeon toutes catégories

Oui, encore un article où je gueule, vous devez en avoir marre mais bon, que voulez-vous, je suis une femme ! (coucou le cliché)

Aujourd’hui, je viens vous parler d’un truc qui me gave : on prend les gens pour des cons. Alors vous allez me dire que ce n’est pas d’aujourd’hui, et je suis bien d’accord, mais là, ça commence à faire beaucoup. Je vais cibler sur l’alimentation, parce que vous savez que c’est un sujet qui m’intéresse et qui, je pense, intéresse bon nombre d’entre vous.

Quand on décide de faire un peu gaffe à ce qu’on mange (que ce soit par préoccupation économique, écologique, santé, beauté…) mais qu’on se sait pas trop comment se débrouiller dans tout ça, on tend l’oreille.

La télé nous dit qu’il faut manger 5 fruits et légumes par jour ainsi que 3 produits laitiers, le net nous dit que les produits laitiers sont à proscrire ainsi que le gluten, on entend que le gras et le sucre font grossir, ce dernier est d’ailleurs souvent comparé à la cocaïne… Bref, on entend tout et son contraire.

Si, comme moi, vous considérez le net comme la plus grande base d’infos disponibles, vous pourrez donc voir que depuis un certain temps fleurissent les sites, vidéos & autres de coachs alimentaires. Quelle bonne idée, me direz-vous, voilà enfin des gens qui nous expliquent le pourquoi du comment ! Et c’est là que je m’énerve.

Voyez-vous, j’ai découvert il y a peu une chaine YouTube d’un coach naturel dont je tairais le nom. Ses vidéos, très instructives, m’ont passionnées. Je les ai quasiment toutes vues d’ailleurs. A la naissance de sa chaine, il parle, évidemment, de son site et de ses « ateliers ». Je me suis dit que c’était normal après tout, comme tout le monde, il essaye de se faire un peu de thune sur ce qu’il connait. Mais plus on avance dans les vidéos, plus la pub est présente pour le dit-site, les dits-ateliers… J’y suis donc passée sur le site en question. Soyons clairs, c’est cher. Le monsieur n’est pas médecin (mais, je ne lui en tiens pas rigueur, d’autres -médecins, eux- ne se gênent pas pour faire payer leurs bouquins et leurs programmes une blinde pour dire des conneries, lui à au moins le mérite de s’appuyer sur du concret et d’être sensé dans ses propos) mais prend quand même 50€/h.

« Oui, mais faut bien payer ses déplacements, son site… »
Oui, effectivement, il a des frais. Des frais qu’il n’aurait pas s’il faisait, comme d’autre, un simple blog, voire même un site, là où il prodiguerait ses conseils GRATUITEMENT. Mais y a aussi des sites « régimes » qui vous font casquer un « accompagnement » qui n’a RIEN de personnalisé (et c’est un comble…) On est pas en train de taper dans un sujet anodin là, on parle de nourriture, on parle de la source de la vie. Je vous parle pas de hobbys, de loisirs ou de trucs dont -à priori- on peut se passer.

Et voilà, ce qui m’agace. Ca m’agace parce qu’on te dit qu’il faut manger mieux, et j’approuve (une fois encore ce n’est pas le message que je dénigre, c’est la façon de faire), on te dit que les industriels nous la mette à l’envers pour se faire du pognon alors qu’ils en font autant !

Manger sain, ça coûte de l’argent. J’en ai assez des gens qui disent non, des gens qui te disent que c’est une question de priorité. Le salaire minimum en France il est pas à 2000€/mois, alors non, désolée, tout le monde n’a pas les moyens d’acheter des produits frais. C’est bien gentil de dénigrer les enseignes discounts, mais en attendant les prix permettent de nourrir une famille. De mal nourrir oui, mais de nourrir quand même, alors je ne sais pas s’il est préférable de vivre mal que de ne pas vivre selon eux, mais bon…

Alors, si en plus tu galères à acheter du frais, du saison (comme on le conseille pour les besoins nutritionnels), t’as pas les moyens de payer un coach. Ceux qui les ont, sont ceux qui ont déjà les moyens de vivre convenablement (parce que sinon je pense que ton pognon tu le mets ailleurs que dans un mec qui t’apprends à faire tes courses ou qui t’envoie un menu par semaine).

Du coup, je vais me permettre, moi, de faire de la pub.

Tout d’abord pour ZE blog végétalien (vous ne l’êtes peut-être pas, moi je tends à l’être alors je vous donne mes sources) d’Ophélie, aka Antigone XXI qui a pas mal de recettes sympas (entre autres, y a une page facebook aussi)

Ensuite, pour la chaine YT d’une jeune française, Candice, végétalienne aussi, qui vous parlera du sucre, du gluten et de pleins d’autres choses.
Là, au moins, c’est gratuit, et pourtant vous avez les mêmes infos !

Voilà, j’espère que mes petits liens vous aurons aider !

A bientôt !

Le don de soi

La semaine dernière était la semaine du don de moelle osseuse.

Le don de moelle osseuse est volontaire & bénévole. Ca veut dire qu’on ne peut ni vous y contraindre, ni vous rémunérer.

Pour devenir donneur, il suffit d’aller sur le site http://www.dondemoelleosseuse.fr et de vous inscrire sur la liste. Ensuite, vous recevez un courrier avec les Etablissements Français du Sang proches de chez vous et leurs numéros de téléphone pour prendre rendez-vous. Comptez une heure pendant laquelle on vous explique les deux types de dons de moelle (par ponction dans les os du bassin sous anesthésie générale avec 48h d’hospitalisation ou par aphérèse -comme pour les dons de plasma et de plaquettes- en deux prises de 4h) et qu’on vous fait la prise de sang nécessaire pour obtenir votre typage HLA.

Le don de moelle osseuse peut sauver une vie.
En France, nous sommes actuellement 200.000 donneurs bénévoles et c’est trop peu. La France a un registre national qui communique avec 75 autres registres d’autres pays. Votre moelle peut donc voyager pour aller sauver quelqu’un.

La greffe de moelle osseuse est le recours utilisé lorsque la chimio et les rayons n’ont pas fonctionné (principalement pour les leucémies), mais il y a 1 chance/1.000.000 d’être compatible avec quelqu’un et la greffe ne prend pas à tous les coups (c’est pour l’aider que, généralement, 6 mois après un don on vous fait revenir pour vous prendre des anticorps permettant au corps du receveur de ne pas combattre la greffe).

Il existe d’autres dons si on veut aider les autres.

Les dons de sang total que vous pouvez faire dans les EFS fixes ou mobiles, espacés de 8 semaines et n’excédant pas 4 dons par an pour une femme et 6 par an pour un homme. Il vous suffit d’avoir entre 18 et 70 ans et ne pas avoir de contre indication (la liste des contre indications se trouve sur le site de l’EFS)

Les dons de plasma que vous pouvez faire dans les EFS fixes, espacés de 15 jours et n’excédant pas 24 dons par an. Il vous suffit d’avoir entre 18 et 65 ans.

Les dons de plaquettes que vous pouvez faire dans les EFS fixes (se renseigner au préalable, tous ne le font pas), espacé d’un mois et n’excédant pas 12 dons par an.

Vous pouvez télécharger l’application EFS sur votre smartphone, elle vous donnera tous les EFS de France, mobiles ou fixes ainsi que leurs coordonnées et vous permet de calculer la date de votre prochain don (et c’est assez pratique!).

Vous pouvez aussi donner vos ovules ou votre sperme pour aider des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants, et, même si ce n’est pas très gai, être donneur d’organes. Pour être donneur d’organe, il suffit d’en avertir vos proches puisque les médecins demandent toujours aux familles lors d’un décès si la personne voulait ou non donner ses organes.

Voilà, j’espère vous avoir renseigné ou donné envie d’aider votre prochain. Ça ne coûte rien, alors n’hésitez plus !

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